Les Sortilèges de Zora - Tome 1 à 3

• Fiche technique
  

Editeur : Glénat
Collection : Jeunesse - Vent d'Ouest
Scénariste : Judith Peignen
Dessin : Ariane Delrieu
Date de sortie : 5 mai 2022
Nombre de pages : 56
Prix : 11,95 €

• Résumé :
  

Premier tome d’un diptyque plein de sorcellerie !
Zora est une pétillante sorcière de 12 ans qui vit, avec sa grand-mère Babouchka, sur le toit d’un immeuble parisien. Victimes de la chasse aux sorcières, elles ont trouvé refuge dans une étrange maison, invisible aux yeux des Nonsorciers et entourée d’un immense jardin magique qui les protège de tous dangers. La vie pourrait être douce mais entre la jeune fille et son aïeul : c’est la guerre. Babouchka n’aspire qu’à une chose que sa petite fille ait une vie normale, une vie dans le monde des Nonsorciers. Zora refuse de céder, elle, ce qu’elle veut, c’est être une sorcière ! Partir à l’aventure, sauver le monde, avoir une existence survoltée pleine de monstres, de périls et de dangers ! Malheureusement, sa grand-mère use de ses pouvoirs pour l’envoyer, contre son gré, au collège du coin… Loin des sortilèges et des potions, Zora découvre les histoires d’amitié, le besoin d’indépendance, les moqueries des camarades, les élans amoureux. Mais ces nouvelles expériences ont un prix que Zora n’est pas prête à payer : la magie. Une attitude qui risque de mettre en danger toute la communauté des sorcières… En abordant avec délicatesse et humour les questions de la différence et de la transmission, Les sortilèges de Zora forme un récit merveilleux aussi attachant qu’intelligent.

• Ma chronique :
  

Pour fuir la chasse aux sorcières qui sévit chez elles, Zora et sa grand-mère se réfugient à Paris. Cette dernière n’a alors qu’une idée en tête : envoyer sa petite fille au collège dans le monde des nonsorciers. Sans ses pouvoirs pour l’aider, l’adolescente va devoir s’adapter à l’inconnu.

Le lecteur découvre au fil des pages Zora, sorcière de 12 ans qui se retrouve plongée dans un monde inconnu et qu’elle n’a surtout aucune envie d’apprendre à connaître. La magie n’est pas au premier plan, mais vient ponctuer le récit et les problèmes bien plus terre à terre de la jeune fille. Le dessin efface les limites entre les deux mondes, passant de la normalité de l’école au fantastique en un clin d’œil. De plus, Zora devra affronter l’entrée dans l’adolescence, son déracinement, l’impression de ne pas être à sa place, mais découvrira également les valeurs de l’amitié et de l’entre-aide.

Ce premier tome de Les Sortilèges de Zora est une douce plongée dans le monde de cette petite sorcière. C’est une belle histoire qui n’a pas encore dévoilé tous ses secrets.

• Fiche technique
  

Editeur : Glénat
Collection : Jeunesse - Vent d'Ouest
Scénariste : Judith Peignen
Dessin : Ariane Delrieu
Date de sortie : 8 juin 2022
Nombre de pages : 56
Prix : 11,95 €

• Résumé :
  

Secrets de sorcière !
Zora est une pétillante sorcière de 12 ans qui vit, avec sa grand-mère Babouchka, sur le toit d’un immeuble parisien. Victimes de la chasse aux sorcières, elles ont trouvé refuge dans une étrange maison, invisible aux yeux des Nonsorciers, et entourée d’un immense jardin magique qui les protège de tous dangers. Pourtant, Babouchka n’en démord pas, elle souhaite que sa petite-fille intègre le monde des Nonsorciers. Et puisque Zora n’en fait qu’à sa tête, elle la prive de ses pouvoirs. Zora, tout aussi têtue que sa grand-mère a trouvé un moyen de récupérer sa magie en cachette. Situation qui lui complique décidément bien la vie. En plus de faire semblant d’être une fille comme les autres au collège, elle doit continuer à jouer la petite fille modèle à la maison. Mais Zora compte bien devenir une sorcière au grand jour. Une quête qui va l’entraîner dans une surprenante et dangereuse mission d’infiltration car certains secrets sont bien gardés… En abordant avec délicatesse et humour les questions de la différence et de la transmission, Les sortilèges de Zora forme un récit merveilleux aussi attachant qu’intelligent.

• Ma chronique :
  

Après quelques difficultés, Zora réussit à s’adapter au monde des nonsorciers. Elle s’est même fait des amis au collège : Louis, le charmant garçon de sa classe, Minh, qui ne s’arrête pas à ses bizarreries, et surtout Olga, une sorcière qui lui a rendu ses pouvoirs. Ainsi, elle entend bien découvrir les secrets de sa grand-mère et surtout celui de son arrivée à Paris.

L’histoire reprend à la fin du tome 1. Si la rébellion de Zora contre l’autorité se trouve toujours au cœur de ses aventures, la peur vient s’immiscer dans les pages. La chasse aux sorcières prend doucement forme et, en cherchant des réponses, l’héroïne va prendre de gros risques… seront-ils payants ? De plus, bien que les personnages principaux soient surtout féminins, Judith Peignen a annoncé que Louis allait prendre plus de place dans la suite des péripéties de notre petite sorcière.
Ariane Delrieu nous fait (re)découvrir Paris à travers son dessin, représentant avec fidélité la capitale et la Tour Saint-Jacques. Ses illustrations sont très belles et colorées, tandis que la magie sait être discrète, mais sans perdre de sa superbe. Également, en observant les 1re et 4e de couverture des deux tomes sortis, le lecteur pourra remarquer des similitudes : Zora avec sa chevelure mousseuse et son grimoire à l’avant et dans le Chaudrascenseur à l’arrière. D’après les auteures, ce seront des éléments communs aux différents albums.

Ce deuxième tome vient titiller avec brio notre curiosité, nous entraînant toujours plus loin dans son monde et nous tenant en haleine. Les lecteurs ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, la série a gagné l’éléphant d’or au Festival de la BD de Chambéry, dans la catégorie jeunesse. J’ai hâte de découvrir la suite des aventures de Zora.

• Fiche technique
  

Editeur : Glénat
Collection : Jeunesse - Vent d'Ouest
Scénariste : Judith Peignen
Dessin : Ariane Delrieu
Date de sortie : 17 mai 2023
Nombre de pages : 56
Prix : 11,95 €

• Résumé :
  

Devenir une véritable sorcière, ça s’apprend !
Zora est une pétillante sorcière de 12 ans qui vit, avec sa grand-mère Babouchka, sur le toit d’un immeuble parisien. Victimes de la chasse aux sorcières, elles ont trouvé refuge dans une étrange maison, invisible aux yeux des Nonsorciers. C’est là que Zora, qui devait jusqu’ici mener une vie discrète au collège, peut enfin commencer son apprentissage avec Babouchka, Fabiola et Tchachouka. Mais être une sorcière ne signifie pas user de ses pouvoirs à tout bout de champ ! Si Zora veut intégrer la communauté des sorcières, elle devra respecter certaines lois à la lettre ! Il lui faudra garder l’existence de ce monde magique secret et surtout ne jamais utiliser la magie blanche pour aider les Nonsorciers… Pourtant, lorsque sa camarade de classe Minh est victime de moqueries à l’école, Zora rêve d’intervenir. Après tout, à quoi sert d’avoir des pouvoirs si on ne peut pas aider ses amis ? Osera-t-elle contourner la règle d’or au risque d’être contrainte de renoncer à la magie ?

• Ma chronique :
  

Après avoir fait ses preuves auprès de sa grand-mère, Zora peut enfin apprendre la magie et ses règles. Ainsi, elle passe ses journées au collège avec ses amis et ses soirées avec des sorcières. Elle va aussi découvrir le passé des sorcières et la raison qui les a amenées à se cacher des nonsorciers. Cependant, la jeune fille ayant son caractère, elle va tester les limites imposées, au risque de se mettre en danger, ainsi que sa famille.

Malgré une petite ellipse, ce troisième tome reprend là où le récit nous avait laissé. Nous découvrons ainsi avec Zora ce qu’implique être une sorcière, sans perdre de vue l’évolution des personnages. L’histoire avance à un rythme plutôt calme, mais pas ennuyeux, équilibrant à la perfection cours, aventures et calme. Mais un danger rode et la stabilité à peine trouvée risque de voler en éclat. Le dessin est toujours aussi beau, portant les dialogues et le récit. Il nous plonge avec facilité dans ce Paris très réaliste, réussit à mêler le fantastique des sorcières au quotidien humain et esquisse doucement cet autre monde dont nous savons encore peu de choses.

Cet album se termine avec du suspens concernant le passé des sorcières et un cliffhanger, dont je ne parlerais pas plus.