"Idol Survival", sorte de "Koh Lanta" composé uniquement de mannequins et de belles actrices, est une émission ultra-populaire dans le monde entier, dont le nouvel épisode se tourne actuellement sur l'île de Tortuga. Mais le tournage ne sera pas de tout repos, car Claire Redfield, spécialiste du bioterrorisme, enquête sur cette même île suite à la découverte d'un poisson infecté par un virus...
Dans ce premier tome, Capcom positionne ses pions d'entrée. On sait quasiment tout de l'intrigue principale dès les premières pages, tandis que les différents protagonistes prennent place sur l'échiquier de cette ile. L'histoire se déroule en deux temps, on suit d'abord "Idol Survival" qui se transforme en véritable course à la survie, au milieu du champ de bataille qu'est devenue l'île. Dans le même temps, l'enquête est menée par Inès, équipière de Claire qui se charge des recherches sur place.
Tandis que le premier reste paisible, jusqu'au déchaînement des zombies, le deuxième se heurte rapidement au problème. Le parallèle se poursuit un moment, avant qu'ils n'entrent en collision pour le meilleur et le pire... Puisque si l'agent sur place sait se défendre, il lui faudra bien plus pour se sortir de tout ça en vie.
L'action et le gore se mêlent efficacement sans non plus effacer la découverte ou l'évolution des personnages que l'on découvre dans ce tome. Si d'un côté les femmes sont seulement des objets, Resident Evil les met aussi à l'honneur avec des femmes fortes et de caractère. De plus, si certaines semblent être sans cervelle, d'autres semblent cacher bien plus derrière leur belle plastique.
Dans ce huis clos, on n'est cependant pas à l'abri des surprises, tandis que certains personnages se dévoilent. Le manga tient ses promesses, nous offrant un mélange de zombies, d'enquête et de suspens, autant sur ce qui se passe réellement que sur la survie de nos héros.
Ce qui reste à découvrir, ce sont les véritables motivations de chacun et surtout qui est derrière tout ça. A moins qu'il n'y ait plusieurs partis d'impliqués ? Comme toujours, le virus qui transforme l'homme en zombie est au centre des considérations. Cependant, le BSAA, Claire, Inès et les participants survivants de l'émission réussiront-ils à s'en sortir et à arrêter l'arme ? Avant qu'il ne soit trop tard.
Après avoir découvert que l'île paradisiaque abritait autrefois un laboratoire de recherche dirigé par Spencer, le créateur du Virus-T, Claire tente de contacter Inès. Mais celle-ci, prisonnière dans un temple de l'île, est aux prises avec une arme bio-organique…
Non loin de là, en plein tournage de l'émission de télé-réalité Idol Survival, un monstre apparaît qui transforme les starlettes en zombie, les unes après les autres, jusqu'à ce que la plage où la production a élu domicile en soit infestée…
Tandis que les membres de l'équipe de tournage doivent affronter un monstre avec un harpon et les autres membres zombifiés, Inès se retrouve face au coeur du problème. Elle se retrouve face à un B.O.W., arme bio-organique réalisée par Umbrella, comme l'a découvert Claire. Cependant, les combattants sont séparés, mal équipés et, pour certains, apeurés.
Aucun endroit ne protège réellement les membres de l'équipe de tournage tandis qu'ils se rendent compte qu'ils sont coupés du monde extérieur. De petits groupes de survivants se forment, mais le nombre de zombies ne cesse d'augmenter, diminuant les chances des autres. La fuite reste la seule solution, mais vers où ? Après tout, ils sont sur une île et il n'y a pas d'échappatoire... à moins qu'ils ne se décident à combattre !
De son côté, Inès affronte directement l'arme/virus, tout en cherchant à prévenir son amie et à obtenir du renfort. Seulement, il lui faudra survivre jusque-là et protéger sa guide. Elle découvre dans le même temps certaines réponses à ce qu'il se passe ici, mais beaucoup de zone d'ombre restent. Cependant, l'heure n'est pas à la réflexion, mais au combat.
L'enchaînement des évènements se fait haletant dans ce deuxième tome, tandis que de nombreuses questions viennent se poser. Les révélations ne sont là que pour dévoiler toujours plus de zones d'ombre, tandis que ni le lecteur, ni les personnages n'ont le temps, ni la possibilité d'y réfléchir.
Les deux premiers tomes laissent aux nouveaux personnages dans l'univers Resident Evil l'espace et le temps de développer. Le lien avec le connu existe toujours, mais reste suffisamment en retrait pour que ça ne soit pas juste les aventures de Claire Redfield.
Ce deuxième tome nous offre des aventures hautes en couleur tandis que l'histoire s'accélère et que les morts s'accumulent.
Ravagée par une pandémie, une île paradisiaque se transforme en enfer. Terrorisées, les starlettes en maillot de bain tentent de fuir l'étrange "Harpouilleux" et "le Diable aux Hélices", une monstrueuse B.O.W.
Claire, qui a reçu un signal de détresse de la zone contaminée, a demandé de l'aide à Chris, de la BSAA...
Tandis que Inès fuit face à la B.O.W., Claire, ayant reçu son appel de détresse et ayant compris ce qui se passait sur l'île, vient à sa rescousse avec une équipe de la BSAA. Ce ne sera pas de trop pour faire face à leurs ennemis, mais il se pourrait qu'ils aient sous-estimé leurs adversaires...
Coincés sur l'île, les petits groupes de survivants de l'équipe vont se regrouper autour d'un ancien membre du BSAA et d'un cameraman, seuls survivants avec des top-models. Les connaissances du premier et la volonté du deuxième permettront à la petite équipe d'affronter leurs ennemis et leurs peurs. Cependant, cela sera-t-il suffisant ?
Capcom nous offre des personnages plutôt aboutis, même parmi ceux qui ne vont pas survivre jusqu'au bout, donnant un tremplin au survivant restants. Dans l'adversité, chacun va se révéler et combattre. Malgré tout, tous vont-ils aller dans le sens de leur survie à tous ?
Plus le lecteur avance dans l'histoire, moins les repères sont sûrs dans cet univers. Tout continue de s'enchaîner à un rythme hallucinant. Les personnages n'ont pas le temps de se reposer et l'espoir vacille à chaque coup dur. Reste à savoir jusqu'à quand ils tiendront à ce rythme.
Ce troisième tome offre la réunion totale des différents groupes de survivants. Même si l'avenir n'est pas sûr, on peut penser qu'ils auront ainsi plus de chances. Seulement, contre deux ennemis surpuissants, la réussite est loin d'être à portée de main. Cependant, ils ont réussi à tenir jusqu'à présent, alors pourquoi pas ?
La course-poursuite autour de l'île ne fait que commencer pour nos héros et beaucoup de choses restent inconnues. Le lecteur ne pourra qu'espérer que cela ne provoquera pas leur perte.
Grâce à la note de Parker, un membre de la B.S.A.A., Claire et son groupe parviennent jusqu'à un complexe souterrain caché sur l'île. C'est là qu'en grand secret, Spencer, le fondateur de l'Umbrella Corporation, a fait construire un immense laboratoire de recherches sur les armes biologiques. Quelle terrible vérité cachent les "trésors maudits" qui y sommeillent encore... ?!
CAPCOM : Connue internationalement notamment à travers les séries Street Fighter et Megaman, la société japonaise, fondée en 1979, se distingue par la qualité de ses jeux vidéo dont le catalogue compte de nombreux best-sellers internationaux dont Devil May Cry, Marvel Vs Capcom ou encore Dead Rising. L'éditeur a inventé un genre à part entière, le "survival horror" dont le plus grand ambassadeur est la saga Resident Evil.
Serizawa Naoki est un mangaka de 34 ans dont l'oeuvre la plus connue est "Saru Lock".
Alors qu’ils étaient secourus par une équipe du BSAA, les survivants de l’île sont obligés de se réfugier dans un complexe souterrain après l’arrivée d’une deuxième B.O.W.. Ainsi ils partent à la découverte de la raison de la présence de ces armes ici. Les masques vont être levés et les intérêts de chacun dévoilés.
Cependant, ce complexe renferme bien des secrets et surtout des montres, auxquels l’équipe disparate va devoir se confronter pour survivre une nouvelle nuit. Les alarmes se déclenchent et la dernière phase du projet est lancée. Les morts paveront encore une fois la route de nos héros. Le projet « Kodoku » engendrera ainsi la plus forte B.O.W. jamais connue.
Chacun aura fort à faire pour survivre et peu d’entre eux réussiront à cause de trahisons internes et du virus.
Ce quatrième tome continue en fanfare dans la continuité des précédents. Certaines réponses sont dévoilées et d’autres, passées à la trappe à cause de la fuite, sont rappelées aux héros et au lecteur. Le puzzle se met doucement en place, tandis que la véritable fonction de l’île et du complexe touche à son apogée. Rien ne peut plus arrêter la machine en marche. Cependant, réussiront-ils à éviter que l’apocalypse ne s’étende sur le monde ? Devineront-ils les projets de leurs ennemis avant qu’il ne soit trop tard ?
On plonge une fois de plus dans ce huis clos pesant, qui amène doucement au grand final. Des questions persistent encore, mais les révélations finales ne devraient plus tarder. Le tome 5 quant à lui sortir en novembre et fera le lien avec le jeu Resident Evil Revelations 2.